¡El Paris Saint-Germain y las semifinales, episodio 6!

Antes del encuentro entre Paris Saint-Germain y Leipzig, este martes 18 de agosto a las 21 h (en Francia, 20 h en Portugal) en el Estadio do Sport Lisboa e Benfica de Lisboa, el PSG.FR te invita a revivir las cinco semifinales en competiciones europeas en las que ha participado a lo largo de su historia.

1992-1993 / Demi-finale de la Coupe UEFA face à la Juventus (1-2, 0-1)

Le Paris Saint-Germain, qui vient d’éliminer le Real Madrid, affronte la Juventus pour une place en finale de la Coupe UEFA. À l’aller à Turin, les Rouge et Bleu ouvrent rapidement le score par George Weah (23e) et semblent alors se diriger vers un nouvel exploit. En deuxième période, la Vieille Dame réagit et égalise par Roberto Baggio (55e). Les Parisiens tiennent ce bon résultat nul lorsque Roberto Baggio, en toute fin de match, marque sur coup-franc (90e). Au retour au Parc des Princes, le club parisien doit marquer pour se qualifier. Le match est tendu, les défenseurs italiens multiplient les fautes et George Weah se voit refuser un penalty après avoir été bousculé par Carrera (72e). C'est le tournant du match : sur un coup-franc, Vialli frappe, Baggio détourne et trompe Lama (77e). C'est la fin des espoirs pour le Paris Saint-Germain. Michel Denisot est déçu par cette élimination : « Il est très difficile d'être privé d'un penalty aussi flagrant. C'est une leçon, mais une très dure leçon. »

1993-1994 / Demi-finale de la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe face à Arsenal (1-1, 0-1)

Le Paris Saint-Germain souffre face à Arsenal lors du match aller au Parc des Princes : après une première parade exceptionnelle de Bernard Lama sur une frappe de Jensen (24e), le gardien parisien ne peut rien faire sur un coup-franc de Davis repris à bout portant de la tête par Wright (35e). Le Paris Saint-Germain domine alors et égalise sur un corner de Valdo repris au premier poteau par Ginola de la tête (50e). Le score n’évolue plus, les Rouge et Bleu devront réussir l'exploit au retour pour se qualifier. À Londres, Artur Jorge surprend en titularisant Rai à la place de George Weah, qui suit le match depuis les tribunes. Les Parisiens se créent de nombreuses occasions de but mais sont très maladroits, les Londoniens plus réalistes : Campbell marque de la tête malgré un plongeon désespéré de Lama (6e). Le score n’évolue plus, le Paris Saint-Germain est éliminé et Bernard Lama, déçu, déclare à l’issue du match : « Pour gagner, il faut marquer des buts. Ils ne nous ont jamais mis en danger, mais tous nos attaquants étaient sur le banc de touche... »

1994-1995 / Demi-finale de l’UEFA Champions League face à l'AC Milan (0-1, 0-2)

Après avoir éliminé le FC Barcelone au tour précédent, le Paris Saint-Germain affronte un autre grand nom du football européen : le club italien de l'AC Milan. Au match aller au Parc des Princes, la rencontre est indécise quand David Ginola réussit un exploit technique pour éliminer Panucci, mais sa frappe échoue sur la transversale des buts italiens (84e). C’est le tournant du match : sur un corner parisien, les Milanais traversent rapidement le terrain et à l'arrivée, Boban marque sur un service de Savicevic (90e+1). Au retour, pas d’exploit pour les Rouge et Bleu. La défense parisienne s'incline sur un exploit de Savicevic : le Monténégrin dribble Ricardo et trompe facilement Lama (21e) puis Desailly intercepte une relance parisienne et lance Savicevic qui marque un doublé et met fin aux derniers espoirs parisiens (68e). Luis Fernandez rend hommage aux joueurs italiens : « Milan a été le plus fort et nous a donné une nouvelle leçon de réalisme. Pour nous, c'est fini, on sort une fois de plus en demi-finale mais on essayera de revenir et de gagner cette Ligue des Champions. »

1995-1996 / Demi-finale de la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe face à La Corogne (1-0, 1-0)

Le Paris Saint-Germain souhaite conjurer le mauvais sort, après trois éliminations consécutives au stade des demi-finales. En Espagne, les Parisiens, sans Rai absent sur blessure, s’en remettent au talent de Bernard Lama, impeccable face aux tentatives de La Corogne. On se dirige vers un résultat nul quand Youri Djorkaeff se montre décisif : après une course de quarante mètres, le « Snake » s'appuie sur Pascal Nouma et marque d'une frappe enveloppée du pied droit (90e). Paris a déjà un pied en finale grâce à l’exploit de Djorkaeff, entré en jeu quelques minutes avant son but. Lors du match retour au Parc des Princes, le match est indécis et il faut attendre l’heure de jeu pour la délivrance : Djorkaeff lance Loko dans l'axe qui frappe et marque (59e). Luis Fernandez savoure cette première qualification pour une finale européenne : « Je suis heureux. Ce n'était peut-être pas un grand match mais c'était dur pour les nerfs. Nous avions la peur au ventre, il fallait gérer le résultat du match aller. »

1996-1997 / Demi-finale de la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe face à Liverpool (3-0, 0-2)

Le Paris Saint-Germain réussit un excellent début de rencontre lors du match aller au Parc des Princes : Leonardo centre vers Loko qui remise sur Cauet. La frappe du milieu de terrain parisien est contrée vers Leonardo qui marque à bout-portant (11e). Juste avant la mi-temps, le Paris Saint-Germain double la mise : sur un centre de Jérôme Leroy, James, le gardien de Liverpool, détourne difficilement. Leonardo remise de la tête et Cauet marque du pied gauche (42e). En fin de match, Cyril Pouget réussit un centre parfait pour Jérôme Leroy qui marque son premier but parisien (84e). Malgré ces trois buts d’avance, les Parisiens se méfient et vont souffrir dans « l'enfer » d'Anfield Road. La défense du Paris Saint-Germain craque sur la première occasion de but anglaise : Collymore, à la lutte avec Ngotty, remet vers Fowler qui reprend instantanément et ouvre le score (10e). Liverpool se rue à l'attaque, le Paris Saint-Germain défend héroïquement et croit tenir sa qualification lorsque Wright marque un deuxième but de la tête (79e). À partir de cet instant, la pression devient terrible mais le score n’évolue plus. Le Paris Saint-Germain ira défier Barcelone pour conserver sa Coupe d'Europe et Bernard Lama rend hommage à ses adversaires : « C'est le plus dur de tous nos matches européens. Des ambiances comme celle-là, j'en redemande ! »